Let it snow, let it snow, let it snow ...
Qui dit période de Noël et qui dit Québec, dit NEIGE ! (bien que cette année il y en ai apparemment beaucoup beaucoup beaucoup moins que dans la normale ... La Terre chauffe !!!)

Voilà donc quelques photos de Québec et de Montréal sous la neige, rien que pour vous !

Québec :

Maxine, Gabrielle et Quentin

Place d'Youville

Le petit Champlain

Château Frontenac

Queue de Castor, délicieux, et très gras !

L'entrée de l'école d'architecture

Montréal :

Quand les buildings se prennent pour des arbres de Noël ...

Ok, là il n'y avait pas de neige, mais c'est beau, non ?!

Sur le Mont Royal ...

Patinoire et lac aux castors, Mont Royal

Stade Olympique, 1976, Roger Taillibert

Après ces quelques photos, je vais vous résumer mon Noël à moi, passé au coeur d'un foyer québécois, dans la charmante famille de Karine, ma marraine universitaire.

Arrivé chez elle le 24 décembre dans l'après midi, nous avons aidé ses parents, Cécile et René, à préparer la maison pour la réception du soir, avec Karine et Colette, sa marraine, tout en écoutant des chants de Noël.

Le soir venu, la soeur jumelle de Cécile et son mari sont venus, ainsi que leurs deux enfants, leurs conjoint(e)s et leurs propres enfants, qui ont animé la soirée ! Le salon a alors été envahi de cadeaux ... Mais pas question d'y toucher avant d'avoir mangé !

Après un apéritif très copieux à base de toasts de toutes sortes, nous sommes passés à table.

Au menu : cipâte, pâté à viande et salade aux fraises. Le cipâte est une spécialité québécoise à base de poulet, de boeuf, de veau et de porc, cuit avec des pommes de terre dans une grande terrine en fonte, recouverte de pâte. L'ensemble est cuit au four pendant environ 7h.

En dessert, nous avons eu droit à un gateau à base d'amandes et de chocolat, nouvelle recette de Cécile. Après ce bon repas, place au déballage des cadeaux ! Cécile a jouée la Mère Noël et a distribué les cadeaux.

J'ai été très surpris et touché d'en recevoir, moi aussi ! Cécile et René m'ont offert des friandises, du sirop d'érable, des biscuits au gingembre et au citron et un livre sur la ville de Québec. Karine m'a offert une "tuque" comme on dit ici (ou une chapka), soit un chapeau d'hiver, qui me va comme un gant ! Colette, la marraine de Karine m'a tricoté des pantoufles en laine, pantoufles tipiquement québécoises.

Après tant d'animation, la nuit fut très bonne ! Le lendemain, nous avons brunché : crêpes aux pommes caramélisées et sirop d'érable : encore une fois, un délice !

Durant l'après midi, nous avons joué aux cartes, et j'ai pu apprendre deux nouveaux jeux : le Joke-R-Umy et le Golf.

En fin d'après midi, une marche sous la neige nous a remis en appétit pour le repas du soir : fondue chinoise !

En soirée, nous avons sorti nos plus beaux pyjamas pour regarder "Bienvenue chez les Ch'tis" que j'ai offert à ma marraine pour lui faire découvrir le "folklore" de notre belle région !

Je garderai toujours un excellent souvenir de ce Noël québécois, plein de chaleur humaine, de générosité et de bonne humeur ! Encore mille mercis à Karine, Cécile, René et Colette avec qui j'ai passé un très bon Noël !

Pour la fin d'année, je vais peut être partir à la découverte de Toronto : je vous dis donc à bientôt pour un nouveau récit de mes aventures ! D'ici là portez vous bien et bonne fin d'année !

Bonjour à toutes et à tous !

Tout d’abord, je vous souhaite un très Joyeux Noël (un peu en retard) et une très bonne fin d’année 2011 !

Il y a encore bien longtemps que je n’ai pas posté de nouvelles ici, la fin de session a été assez rude : que ce soit au Québec ou en France, les nuits blanches sont les mêmes !

La session bel et bien terminée, c’est l’occasion pour moi de vous raconter un peu ce que je suis venu faire ici, mise à part voyager et faire la fête !

Ce qui suit est un extrait d’une lettre écrite pour mon ancien maître de stage, Pierre Coppe, président de l’ordre des architectes du Nord Pas-de-Calais, dans laquelle j’explique les différents cours que j’ai suivi cette session :

«En ce qui concerne les cours proprement dits, nous avons eu la surprise de nous retrouver en BAC3 au lieu de MAITRISE 1, car les Québécois ont un an de plus dans leur cursus avant leur entrée à l’université. Cependant, en tant qu’étudiants étrangers, nous pouvons tout de même suivre un cours théorique de MAITRISE 1, ainsi qu’un cours de BAC2.

Cours 1 : Lumière et Ambiances Physiques (BAC3)

Ce cours de troisième année traite, comme son nom l’indique, de lumière, de couleurs et des ambiances qui en découlent. Les notions abordées sont tant techniques et quantitatives que qualitatives. Les outils vont de l’œil, la maquette, le luxmètre jusqu’à l’appareil photo et l’utilisation de l’informatique. Il nous est demandé de réaliser des expérimentations avec la lumière, en créant des compositions à l’aide de palettes de couleurs, en prenant des photos d’une maquette pour observer les effets de telle ou telle ouverture et son incidence sur l’espace, ou encore de réaliser une vidéo sur une expérimentation lumineuse. Ce cours est très intéressant car il permet l’expérimentation et permet de prendre conscience de l’incidence de la lumière sur l’espace et sa perception.

(cliquez sur les images pour les voir en plus grand)

Travail en maquette :

video : http://www.youtube.com/watch?v=Nh2I2eIUwG8

Travail de mise en lumière nocturne :

Cours 2 : Lecture du milieu bâti (BAC2)

Ce cours traite du « design urbain » et des tendances de l’urbanisme dans l’histoire en prenant pour base Québec mais aussi d’autres villes Nord Américaines. Beaucoup d’exemples traitent également de villes européennes, comme le quartier Bornéo à Amsterdam, le quartier Confluence à Lyon ou encore les expériences urbanistiques en banlieue de Paris. Un premier travail de « lecture du milieu bâti » nous a été demandé, sur un quartier périphérique de Québec : le Limoilou. (Analyse du type portant, caractérisation des voies, organisation de la parcelle, polarités …) Le deuxième travail demandé a été une analyse sensible d’une friche. Ce cours me permet de mieux appréhender et de mieux comprendre la ville de Québec ainsi que les autres grandes villes que je rencontrerai durant mes voyages.

Cours 3 : Architecture Virtuelle et Fabrication Numérique (MAITRISE1)

Ce cours est divisé en deux parties : la première est en quelque sorte une histoire de l’architecture virtuelle et paramétrique, et la seconde est un tutoriel sur Rhino3D (logiciel de modélisation 3D) et Grasshopper (logiciel paramétrique fonctionnant avec Rhino3D). Ce cours me permet de porter un autre regard sur l’architecture paramétrique et de comprendre le processus de création de celle-ci en manipulant les logiciels, bien que je ne me sente pas capable de les utiliser pour créer un projet, ou du moins pas encore. Un premier travail d’analyse et d’exploration sur les surfaces nous a été demandé à partir d’un précédent architectural. Le travail a abouti sur la création d’une maquette, réalisée grâce à la découpeuse numérique présente dans l’école. Un deuxième travail a consisté en la création d’un espace : nous avons choisi de créer une scène extérieure pour des représentations musicales. Là encore une maquette nous a été demandée. Enfin, nous avons dû écrire un « essai théorique » de quelques pages sur l’architecture paramétrique. Nos travaux pour ce cours ont fait l’objet de plusieurs expositions dans l’école, ce qui est très valorisant pour notre travail.

Travail n°1 :

Travail n°2 :

Le projet 

L’atelier de projet en BAC3 est également différent de ce que j’ai pu connaître en France, dans le sens où plusieurs ateliers nous étaient proposés en début d’année, chaque professeur dirigeant un atelier avec un thème différent. J’ai été étonné de voir que certains ateliers proposaient des projets sur des sites en Europe ou en Asie, sites qui ne sont donc pas accessibles, « visitables ». Personnellement, je pense qu’il est nécessaire de voir et d’arpenter un site pour créer un projet en cohésion avec son milieu, concevoir en réponse au site. C’est pourquoi je me suis tourné vers un sujet qui traite de la densité et de la mixité d’usage dans un quartier proche du centre-ville de Québec, sujet qui s’approche également de mes préoccupations. Six sites nous étaient proposés. Dans un premier temps, par équipes, nous devions soit analyser le marché local en réponse au type de bâtiment à concevoir, soit analyser les différents sites, soit réévaluer le programme en fonction des sites et du marché, ... Nous avons dû ensuite choisir un site et établir un programme en fonction de nos envies et des analyses précédemment faites. Pour ma part, le bâtiment que je conçois contient un supermarché, des petits commerces, un restaurant, un « appart’hôtel » et des logements individuels.

Notre professeur d’atelier, Jonathan Bisson, architecte diplômé de l’école d’architecture de Québec en 1996 et architecte au sein de Bisson Associés, est également très axé sur la communication du projet, et nous pousse à explorer de nouveaux moyens multimédias pour présenter au mieux nos projets. Ainsi, nos présentations se font sur deux grands écrans plats pour à la fois réduire la consommation de papier mais également pour que la présentation soit plus ludique et interactive. Lors des critiques, le professeur invite des personnes étrangères à l’école pour venir nous juger et donner leur avis sur notre projet et notre présentation. Ainsi, à la critique intermédiaire, nous avons présenté nos projets devant un directeur artistique d’une entreprise de communication, un architecte et une jeune diplômée, travaillant chez mon professeur. Ce genre de critique est très intéressant et très enrichissant. De plus, on sent un réel intérêt chez le jury qui n’est pas là pour nous mettre en difficulté mais pour nous aider à avancer.

La seule « déception » concernant mon atelier est que celui-ci est intégralement composé d’étudiants étrangers (français, belges et allemands), ce qui ne me permet pas de réellement me confronter aux étudiants québécois en atelier.

Video qui m'a permise de présenter l'ensemble de mon projet :

Exemple de documents "2D", présentés en parallèle de la vidéo

Les conférences 

L’école propose un bon nombre de conférences, avec des architectes québécois mais aussi européens. La dernière à laquelle j’ai assisté était dirigée par Bernard Cache et traitait de l’architecture paramétrique. Ces conférences sont disponibles en vidéo sur le site de l’école. http://vimeo.com/30808026

J’ai également eu l’occasion de participer au 3^ème colloque sur l’innovation en architecture organisé par la ville de Québec durant laquelle j’ai pu avoir un tour d’horizon des projets en cours à Québec, une conférence sur « la qualité en architecture » et une autre sur la « mobilité durable et la qualité des espaces publics ». Ce qui m’a énormément plu durant ce colloque est le Pecha Kucha : des architectes ainsi que des étudiants en maîtrise de l’école d’architecture avaient 20 secondes*20images pour présenter leur projet : cette technique de présentation est très ludique, très vivante et demande d’être clair et concis pour faire passer une idée et faire comprendre son projet en peu de temps. Je n’ai malheureusement pas pu assister à la 2^ème partie du colloque, ayant un examen ce jour là. Vous pouvez retrouver les conférences sur internet également. http://www.ville.quebec.qc.ca/colloque/2011/index.aspx »

Voilà, vous savez désormais ce que j’ai pu faire durant cette première session !

Bonjour à tous !

Je dois vous avouer que je vous ai un peu menti dans le dernier article : les vacances « repos » dont je vous parlais n’ont durées que 4 jours ! Avec mes acolytes  et Gabrielle, une amie rencontrée à l’école d’architecture, nous avons loué une voiture (automatique !) de mercredi jusque vendredi, direction le nord du Québec pour un petit Road Trip de 1200km tout de même !

Notre première destination a été le Lac Saint Jean, véritable mer intérieure car mesurant plus de 1000km² ! Pour y arriver, nous avons traversé le parc de la Jacques Cartier dont je vous avais déjà parlé il y a quelques temps. La route entre les montagnes était très belle et offrait de très beaux points de vus. On a même été surpris de trouver de la glace sur les roches et de la neige sur les arbres !...

Arrivés au Lac saint Jean, nous avons commencé notre parcours en contournant le lac par l’Ouest, en faisant quelques haltes dans les petits villages (Métabetchouan, Chambord, Val-Jalbert et son « village fantôme » qui n’est autre qu’un parc à touristes, Roberval, Normandin, Dolbeau et Péribonka) pour admirer le paysage. En effet, les villages en eux même n’ont rien de très beau (stations essence et magasins le long de la grande route et des pavillons derrière, sans « centre-ville » tels qu’on peut les connaitre en Europe) seule la vue sur le lac est attrayante.

Perdus ?! nooooon !...

Le lendemain, nous nous sommes rendus sur la presqu’île formée par le lac et la rivière Péribonka, où l’on trouve le parc naturel de la Pointe-Taillon. Nous y avons fait une randonnée de 5h à travers la forêt, durant laquelle nous n’avons croisé que 2 écureuils et quelques oiseaux, bien que des traces de pattes au sol prouvaient la présence d’orignaux (ou « caribous »), bien cachés ! Ensuite, bien fatigués par le froid et la marche, nous nous sommes directement rendus à Chicoutimi, au bord du Saguenay pour chercher une auberge de jeunesse. L’auberge de Chicoutimi, « la maison Price » est installée dans une des plus vieilles maisons de la ville (1870), aujourd’hui Monument Historique. Ça nous a fait du bien de retourner un peu à la « civilisation » après toute cette nature ! De plus, Chicoutimi est une ville étudiante, et donc bien plus animée que les petits villages que l’on avait vu précédemment ! (même si tout reste relatif !)

Notre auberge

Enfin, vendredi, nous avons fait un tour dans Chicoutimi, puis nous sommes partis pour le Baie, où nous avons trouvé une fromagerie où l’on a pu goûter et acheter du vrai fromage avec du goût ! La Baie offre également un magnifique point de vue sur le fjord du Saguenay. Nous avons ensuite continué notre route vers le Petit-Saguenay et son pont couvert, qui figurait sur les anciens billets de 1000$, et L’Anse St-Jean. Nous avons ensuite repris la route vers la Baie pour emprunter la route 381 qui passe à travers les montagnes. Là, nous avons retrouvé la neige et nous nous sommes arrêtés au lac Ha !Ha ! pour profiter du paysage enneigé avant la nuit. La fin de la route s’est déroulée dans la pénombre ainsi que toute la route qui longe la côte pour rejoindre Québec … Autant dire que l’on a envie de retourner dans ce coin pour finir d’explorer (si cela est possible !) tous ces trésors !

Chicoutimi

La Baie

Petit Saguenay

Retour à La Baie

Route 381

Lac Ha!Ha!

Ces trois jours de nature me donnent encore plus envie de partir à la découverte des grands espaces du Québec et du Canada ! La suite au prochain épisode !...